Laeticia Hallyday et Jalil Lespert : leur éloignement est acté ! Il est grand temps de changer de prisme et de passer de la primauté accordée aux intérêts économiques, ce qui correspondait à la première définition de l’Europe en tant que CEE, à une Union principalement scellée par le respect de valeurs fondamentales. Et Erdogan le sait. S’exprimant devant les députés de son parti au parlement turc, Recep Tayyip Erdogan a justifié la décision d’ouvrir la frontière du pays pour permettre aux migrants d’aller en Europe. La diplomatie turque, forte de la grande tradition de la Sublime porte et pourtant experte en matière de salamalecs empesés, nous avait franchement habitués à mieux que cela. À Bruxelles, comme à Berlin, on semble craindre la Turquie et ses pires pulsions internes ; tant qu’il en sera ainsi, les Européens resteront suspendus à la vie politique intérieure de ce pays, laquelle est particulièrement agitée et imprévisible. Merci de donner une note globale à ce site : Dordogne : un homme placé en garde à vue après avoir frappé sa femme et sa fille, Ligue des champions: Chelsea-Real, le film de la qualification des Blues, Vaccins anti-Covid : ce que l'Afrique attend de la levée des brevets, Quand une exoplanète similaire à la Terre était découverte pratiquement à côté de nous, La décrue se poursuit en réa, débat sur la levée des brevets des vaccins... le point sur le coronavirus. Au lendemain du début des opérations turques en Syrie, le président Erdogan s’est montré très clair. À l'inverse, l'Allemagne ne montre aucune solidarité. Von der Leyen-Erdogan: «L’UE continuera d’être piétinée si elle ne découvre pas les vertus du rapport de forces», Les articles en illimité 1€ le premier mois sans engagement, Calendriers et résultats des matchs en direct, Résultats, classement général Tour De France, Conseils alimentation, nutrition et santé. Erdogan continue d’avancer dans l’offense ; l’Europe ne cesse de reculer à cause de sa pseudo-amabilité. Mais de ce fait, l’Union se met en état de sujétion en paraissant redouter qu’un jour ou l’autre Ankara se fâche pour de bon et claque la porte. © Sputnik. Il a pris la parole avant un sommet de l’UE qui se tiendra le mois prochain. HPI (TF1) : casting, décors, sources d'inspiration des personnages... Les petits secrets de la série à succès portée par Audrey Fleurot, En Californie, un séquoia se consume encore après un feu de forêt de l'été 2020, Total sucre une campagne de pub au «Monde», Roma-Manchester United: la frappe de mule de Cavani pour ouvrir le score, L’Allemagne veut vacciner tous les adolescents de plus de 12 ans d’ici fin août, Mitchell Acoustics lance uStream One, des enceintes sans-fil pour sonoriser la maison, Trois, cinq, neuf bébés ! À ce jour, le président américain s’est exprimé avec davantage de sévérité que l’Union européenne à l’égard du régime turc et des violations continuelles des droits de l’homme en Turquie. C’est cette logique qu’il faut maintenant inverser pour parvenir à un niveau de discussion rationalisé. « Tout cela est très satisfaisant », a dit M. Erdogan. Il a notamment publié Généalogie de la catastrophe, Retrouver la sagesse face à l’imprévisible (Éditions du Cerf). Au-delà de la mise en scène, de toute évidence préméditée, il y a dans cette scène pathétique bien plus que du machisme ; il y a la démonstration d’une impasse diplomatique. Par Auteur. Collez (CTRL+V) l'URL dans la zone de texte de la, Le nouveau gadget auto qui élimine comme par magie les rayures et les bosses. Mais de ce fait, l’Union se met en état de sujétion en paraissant redouter qu’un jour ou l’autre Ankara se fâche pour de bon et claque la porte. Entre l’Union européenne et la Turquie, les sujets de crispation sont en effet nombreux. M. Erdogan et les deux dirigeants européens ont chargé le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, et son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, "de clarifier la mise en oeuvre de l'accord" UE-Turquie "pour être certain" que les deux parties en ont "la même interprétation", a expliqué M. Michel. “Ehm,” dit-elle ostensiblement, tout en semblant écarter les bras d’émerveillement. Erdogan satisfait sa base ; l’Europe bafoue ses propres principes. ANKARA, Turquie (AP) – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche que la Turquie se considérait comme faisant partie de l’Europe, mais il a appelé l’Union européenne à «tenir ses promesses» sur des questions telles que la candidature du pays et les réfugiés. On aurait tort de réduire cet incident à la volonté de souligner la suprématie du règne des hommes sur les femmes conformément à la lecture pitoyable que les islamistes font du Coran. FIGAROVOX/TRIBUNE - Lors de la rencontre entre les représentants de l’Union européenne et le président turc, la présidente de la Commission européenne a été privée de siège. Et l’indignation féministe, tout aussi justifiée qu’elle le soit, ne donne pas toute la mesure de la gravité atteinte ce jour-là. Erdogan a fini par incarner la Turquie ; l’Europe n’a pas d’incarnation. Puisque, enfin, la relation entre les États-Unis et la Turquie est en cours d’évolution et que Joe Biden est dans de tout autres dispositions que Donald Trump à l’égard d’Erdogan, une nouvelle phase se dessine. Ainsi se construit la triste gloire de ce système autocratique: non par le bonheur du peuple, par les succès économiques ou par le rayonnement international, non par la paix avec ses voisins ou par l’attractivité de ce grand pays qu’est la Turquie, mais par la capacité d’un leader à produire des images primaires qui échauffent son électorat. On aurait tort de réduire cet incident à la volonté de souligner la suprématie du règne des hommes sur les femmes conformément à la lecture pitoyable que les islamistes font du Coran. Pour sûr, même les Européennes les moins férues d’actualité internationale retiendront ce qui s’est passé à Ankara. Tout cela est très choquant, met l'Union européenne en position de faiblesse vis-à-vis d'Erdogan, qui lui-même se comporte comme un goujat, un dictateur, un négationniste de l'égalité des s Cette ligne est très directement dictée par Angela Merkel, adepte de tout compromis pourvu qu’on évite une crise. Mais cela ne signifie pas que l'on ignore simplement les intérêts raisonnables de la Turquie. C’est cette logique qu’il faut maintenant inverser pour parvenir à un niveau de discussion rationalisé. Puisque, enfin, la relation entre les États-Unis et la Turquie est en cours d’évolution et que Joe Biden est dans de tout autres dispositions que Donald Trump à l’égard d’Erdogan, une nouvelle phase se dessine. Carte familles nombreuses : jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de train. À VOIR AUSSI - Turquie / UE: On se lève, on se barre? Or les autorités de Bruxelles donnent tout à fait l’impression de craindre que proclamer les principes de l’Union ne fasse perdre les acquis précédents, notamment en ce qui concerne le sujet brûlant des migrants. Cette ligne est très directement dictée par Angela Merkel, adepte de tout compromis pourvu qu’on évite une crise. La sécurité fiable des frontières extérieures de l'UE était d'ailleurs une condition préalable à l'accord de Schengen et donc à la levée des contrôles aux frontières intra-européennes. Erdogan a pour lui d’être cohérent ; ce n’est pas le cas de l’Europe. Or, là aussi, Erdogan a parfaitement saisi que la multiplication de ses sautes d’humeur lui permet de maintenir la tension, de laisser planer la menace et d’obtenir ainsi une meilleure entrée dans toute négociation. Qu’on l’appelle le «sofagate» ou la «divan surprise», l’épisode qui a vu la présidente de la Commission européenne humiliée par un président turc au visage théâtralement fermé montre que Recep Tayyip Erdogan a, encore une fois, réussi à faire parler de lui dans le sens qu’il désire: un homme fort qui rabaisse ses interlocuteurs. M. Erdogan a laissé entendre que la position de l’UE sur Jérusalem pourrait contribuer à améliorer les relations avec la Turquie, indiquant qu’il pourrait se rendre en France, sans autre précision. Chacun jugera du niveau ainsi atteint pour traiter des grandes questions de ce monde. C’est bien ce changement d’atmosphère à Washington qui a décidé Erdogan à annoncer un «agenda positif» à l’égard de l’Europe, il n’y a pas de hasard. J'étais et je ne suis toujours pas d'accord avec la politique officielle de Mme Merkel envers la Turquie et les Turcs vivant en Allemagne. Chacun jugera du niveau ainsi atteint pour traiter des grandes questions de ce monde. Erdogan satisfait sa base ; l’Europe bafoue ses propres principes. @ marioncobretti"Comment voulez-vous faire un rapport de force? Erdogan a pour lui d’être cohérent ; ce n’est pas le cas de l’Europe. Au-delà de la mise en scène, de toute évidence préméditée, il y a dans cette scène pathétique bien plus que du machisme ; il y a la démonstration d’une impasse diplomatique. Comment serait-ce possible sachant à quel point la Turquie est étroitement dépendante de l’Europe? Cette contradiction, entretenue par l’attitude de Madame Merkel, est parfaitement comprise et exploitée par Erdogan à son profit. J'ai toujours critiqué les relations avec la Turquie. Il est clair qu’Erdogan est un islamiste belliqueux et arrogant, qui déteste l’Occident. Des images officielles l’ont ensuite montrée assise sur un canapé en face de celui pris par le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Ca Or les autorités de Bruxelles donnent tout à fait l’impression de craindre que proclamer les principes de l’Union ne fasse perdre les acquis précédents, notamment en ce qui concerne le sujet brûlant des migrants. À Bruxelles, comme à Berlin, on semble craindre la Turquie et ses pires pulsions internes ; tant qu’il en sera ainsi, les Européens resteront suspendus à la vie politique intérieure de ce pays, laquelle est particulièrement agitée et imprévisible. Le président turc Erdogan et les dirigeants de l’UE se sont rencontrés lundi 9 mars afin de s’entendre sur une sortie de la crise migratoire à la frontière turco-grecque. Quel est le meilleur home cinéma sans fil ? Microsoft et les partenaires peuvent être rémunérés si vous achetez quelque chose en utilisant les liens recommandés dans cet article. Donc l’excuse des migrants gardés par Erdogan, est la plus grosse foutrerie de l’Histoire. Sinon, les masses de migrants n'auraient pas atteint l'Europe centrale et du Nord depuis l'Orient et l'Afrique du Nord. Puisqu’il est question en ce moment de la modernisation de l’accord d’union douanière qui lie la Turquie aux Vingt-sept, et dont Ankara tire un immense profit, l’opportunité est fournie de changer de braquet et de poser de nouvelles conditions. Tant que l’Europe ne découvrira pas les vertus du rapport de forces, elle continuera de se faire piétiner. Erdogan a pour lui d’être cohérent ; ce n’est pas le cas de l’Europe. Je ne suis pas non plus satisfait de l’accord avec la Turquie. Selon lui, « ils (Paris) ne nous ont pas laissés tomber sur cette question » de Jérusalem.

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