Les rendements des terres cultivées peuvent atteindre jusqu'à cinq ou six pour un. C’est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu’il soit deux jours. Quant au pape, il est sollicité par les deux adversaires, tandis que la cour d'Otton III reste neutre, malgré les demandes de Hugues[87]. Ces places fortes sont en réalité des chefs-lieux de pagi au sein desquels le roi n'exerce que le pouvoir comtal[116]. L'époque est à la revendication de terres et de charges ; aussi, l'hommage rendu à son suzerain permet d'en officialiser la propriété. L'année suivante, Lothaire, voyant grandir l'emprise de Hugues, décide de se réconcilier avec Otton II : il accepte de renoncer définitivement à la Lorraine[63]. Il semblerait que son élection eût été plus une reconnaissance affective qu'une reconnaissance de sa puissance vis-à-vis des grands seigneurs[115]. Et pour leur rendre hommage, je n’ai pas juste voulu parler d’elles mais j’ai voulu les entendre et partager des chansons inédites, écrites sur mesure pour chacune d’entre elles. En parallèle, la nouvelle élite guerrière, les chevaliers, entre en concurrence avec l'ancienne aristocratie foncière carolingienne. En effet, le duc d'Aquitaine refuse de se soumettre à son roi, « réprouvant ce crime des Francs [la capture de Charles] » et l'évêque de Laon est comparé à Judas le « traître »[93]. Économies, sociétés, civilisations, Rois des Francs, rois de France, rois des Français et empereurs des Français, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hugues_Capet&oldid=182504114, Personnage cité dans la Divine Comédie (Purgatoire), Personnalité inhumée dans la basilique Saint-Denis, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Date de naissance non renseignée (Xe siècle), licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Plusieurs travaux sont effectués : on abat les cryptes occidentales et l'ouvrage voûté carolingien à l'entrée, on le remplace par un clocher-porche, puis on y place le corps de saint Calixte avant de faire élever un autel avec un oratoire. ». L'étude du règne de Hugues Capet présente plusieurs problèmes causés par les lacunes documentaires. Arnoul d'Orléans lui réplique par un très violent réquisitoire contre le Saint-Siège[96]. Des rivalités se font jour et les conflits entre princes sont relayés par leurs alliés religieux respectifs. — Richer de Reims, Histoire, IV, v. 990[75]. Deux chartes de l'abbaye de Montierender (968 et 980) font référence à Herbert III de Vermandois, alors comte de Château-Thierry, de Vitry et abbé laïc de Saint-Médard de Soissons, portant le titre de « comte des Francs » et même de « comte du palais » dans une charte de Lothaire[53]. » (« Qui vous a fait roi ? » Les comtes de Barcelone renoncent donc, après 900, à faire le voyage pour l'hommage royal. Afin d'éviter une excommunication des évêques ayant siégé au concile de Sainte-Basle, et donc un schisme, Gerbert préfère lâcher prise. On pense qu'il s'agit d'apaiser les partisans du Carolingien, mais la situation se retourne contre le roi puisque Arnoul livre Reims à Charles[85]. Les intérêts des uns et des autres souvent mis en place par des familles différentes ne sont pas convergents. Enfin, le premier capétien dispose aussi d'abbayes qui restent de puissants appuis économiques et stratégiques : Saint-Martin à Tours, Saint-Benoît-sur-Loire (Abbaye de Fleury), Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Denis. C'est bien Hugues qui va devenir le nouveau souverain[71]. Cependant, ce dernier manœuvre avec habileté, utilisant la voie conciliaire pour contrer les décisions du Saint-Siège (qui est assujetti à l'empereur). L'administration au temps de Hugues Capet, « précédées d'immenses vasières, fréquemment envahies par la mer, « on ne sait toujours pas avec certitude quand, comment et où eurent lieu le couronnement et le sacre du premier capétien, « réprouvant ce crime des Francs [la capture de Charles] », « celui qui s'en pare porte le monde sur ses épaules, tel Atlas », « le pouvoir se situe toujours dans la sphère élevée du public et s'exerce comme office en vue du bien commun », L'héritage des Charles : de la mort de Charlemagne aux environs de l'an mil, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Les chroniqueurs ne nous donnent pas la date de décès du roi. Ces monastères intègres reçoivent de nombreuses donations pour obtenir des prières d'absolution, en particulier postmortem[35]. Mais il doit rapidement battre en retraite et se réfugier à Étampes chez Hugues. Le nouvel empereur accroît sa puissance sur la Francie occidentale en portant son attraction sur certains évêchés frontaliers ; bien qu'élu de Lothaire, l'archevêque de Reims (qui assure le choix des rois de Francie) Adalbéron de Reims tend à afficher ses sympathies impériales[50]. Apparemment, le duc des Francs aurait limité les intentions exagérées du roi carolingien. Mais Hugues, pour des raisons obscures, ne souhaite pas que Lothaire se réconcilie avec l'empereur germanique ; il s'empresse donc de prendre le castrum (la forteresse) de Montreuil, puis de partir pour Rome. Les troupes de Lothaire et de Hugues Capet poursuivent Otton dont l'arrière garde, ne pouvant franchir l'Aisne en crue à Soissons, est anéantie, « ainsi il en mourut plus par l'onde que par l'épée[57] ». En effet, on retrouve certains d'entre eux dans les armées royales luttant contre le duché de Normandie pour le compte de Lothaire[53]. La tutelle de Hugues est doublée par celle de Lothaire. Les Rémois voient également d'un mauvais œil le rapprochement entre le roi et Herbert de Vermandois, l'éternel ennemi des Carolingiens, le descendant du traître qui avait permis l'arrestation de son grand-père Charles le Simple en 923. D'autres monastères utilisent de faux certificats d'immunité pour acquérir l'autonomie[36]. »)[92]. Les diplômes royaux peuvent être également des chartes privées comportant un grand nombre de souscriptions. S'il est connu au nord de la Loire, cela est moins vrai dans les régions méridionales, comme le confirme le récit d'Abbon de Fleury de son voyage en Gascogne : « Me voici plus puissant en ce pays que le roi, car ici personne ne connaît sa domination. Chaque meule d'un moulin à eau peut moudre cent cinquante kilogrammes de blé à l'heure, ce qui correspond au travail de quarante esclaves[30]. Il est à noter que le mouvement de la Paix de Dieu, au temps de Hugues Capet, n'a touché que la moitié sud du royaume. Avec Hugues Capet, la situation semble changer. Hugues Capet et son fils prévenus firent échouer cette tentative. Mais, aux portes de Paris, Hugues Capet barre la route à l'empereur germanique qui, voyant l'hiver approcher (on était le 30 novembre) est contraint de s'enfuir. En fait, au besoin, les évêques du Nord assistent et soutiennent le roi lors de plaids royaux ou de synodes. Cependant, son récit manque de fiabilité. Il abandonne l'archevêché et se rend en Italie. Une telle conduite ne pouvait que séduire les Rémois, très proches du mouvement clunisien. Voilà sur quelles bases la chute des Carolingiens est connue. Les centres urbains se développent également. Ces monastères sont le fer de lance d'un profond mouvement de réforme monastique. Jusqu'à la fin du Xe siècle, situé en terre carolingienne, Reims est le plus important des sièges archiépiscopaux de France. En effet, pour le continuateur de Flodoard, qui poursuit les annales depuis la mort de ce dernier, cette reconstruction est considérée comme un « sacrilège »[134]. Les actes affirment que, jusqu'en 988, on reconnaît Hugues et même l'association de Robert puisqu'on les date de leur règne « regnante Ugo rege anno II et Rotberto filio suo anno primo » (« signé de la deuxième année du règne du roi Hugues et de la première de son fils Robert »). Un des premiers soucis du nouveau roi couronné (rex coronatus) est d'assurer la perpétuation d'une dynastie. Il faut toute l'habileté politique dHugues Capet pour le convaincre. On comprend désormais pourquoi la Catalogne refuse l'exigence de Hugues en janvier 988[102]. À la fin du XIe siècle, le timide éveil économique permet de poursuivre les grands traits urbains des cités (caractérisé par une structure polynucléaire) : cité épiscopale, castrum et suburbium hérités du haut Moyen Âge[136]. Concernant les actes royaux, on a vu que le roi n'est réellement présent que dans la région située entre l'Oise et la Seine. Avec Hugues Capet s'ouvre une nouvelle pratique dans la rédaction des actes. Peut-être envisageait-il de marcher contre Lothaire et de s'emparer du trône[68] ? De retour d'Angleterre, Abbon de Fleury, écolâtre de Saint-Benoît-sur-Loire, établit une légende selon laquelle les derniers Carolingiens auraient été maudits par le « Loup » (Passion de saint Edmund, v. 987). De ces tombeaux subsiste un dessin de l'historien et collectionneur François Roger de Gaignières, conservé à la Bibliothèque nationale de France. Pourtant, le premier capétien ne rend pas visite aux abbayes méridionales, et donc ces dernières ne font plus appel à lui pour confirmer leurs privilèges : il y a plutôt éloignement que rupture[101]. Il n'y a donc pas une véritable coupure avec les expéditions carolingiennes (excepté dans l'extrême sud)[124]. Le royaume recouvre l'ancienne Francie occidentale dont les frontières avaient été définies au partage de Verdun en 843. Enfin, malgré la décentralisation du pouvoir, le roi conserve une autorité politique. Cependant, la restauration d'un pouvoir royal plus fort répond aussi à un mouvement plus large : la Paix de Dieu est en train de fonder progressivement une société à trois ordres, dans laquelle le clergé, qui est dépositaire de la culture, se rend indispensable à l'exercice du pouvoir. Adalbéron plaide une dernière fois en faveur de Hugues : « Le trône ne s'acquiert point par droit héréditaire, et l'on ne doit mettre à la tête du royaume que celui qui se distingue par ses qualités. Le roi Lothaire, âgé de 13 ans, est de fait sous tutelle de son oncle Otton Ier. Mais Hugues a besoin de l'appui de l'Église pour asseoir davantage sa légitimité, ainsi que parce que les contingents de cavaliers qui composent son armée proviennent en grande partie des évêchés[112]. Les diplômes royaux des années 960 montrent que les grands aristocrates ne sont plus uniquement fidèles au duc des Francs, comme au temps de Hugues le Grand, mais également au roi Lothaire. L'Église n'est pas épargnée par les désordres des IXe et Xe siècles. Pour parvenir à ses fins, Adalbéron s'est fait recevoir à Laon en faisant croire à Charles et Arnould qu'il voulait se réconcilier avec eux afin de récupérer son évêché. Je suis bien aise que la force vous revienne un peu, et que ma visite vous … En effet, il lui propose une rencontre : « Soucieux de confirmer pour toujours notre mutuelle amitié, nous avons décidé qu'Adélaïde, la compagne de notre trône, vous rencontrera le 22 août au village de Sternay et que nous observerons à perpétuité entre votre fils et nous, sans fraude ni dol, toutes les décisions bonnes et justes que vous y aurez prises ensemble. les antibiotiques calment la … Pour canaliser ces nouveaux venus et pour assurer la protection de leurs biens, l'aristocratie et l'Église soutiennent et exploitent le mouvement de la paix de Dieu. La redécouverte des capacités de l'énergie hydraulique plutôt qu’animale ou humaine permet une productivité sans comparaison avec celle disponible dans le haut Moyen Âge et comparable à celle des Romains qui se servaient déjà de moulins à eau installés en série à flanc de collines ou de montagnes. Dans chacune de ces villes, Hugues Capet dispose d'un palais, d'une troupe de chevaliers et de revenus fonciers et économiques[n 16]. D'autre part, sur le plan militaire, l’ost carolingien puissant mais lent à rassembler se révèle incapable de répondre aux raids vikings ou sarrasins dont le principal atout est la mobilité[39]. Richer a le désir de bien faire, ce qui l'amène parfois à modifier la chronologie et à faire la gloire de ses maîtres rémois : Adalbéron et Gerbert[62]. Durant l'été 978, pour des raisons obscures, il décide de passer à l'action. Enfin, Hugues doit faire face, durant tout son règne, à l'opposition d'Eudes de Blois dont les possessions prennent en tenaille le domaine royal. Enfin, le rétrécissement, tant décrié par certains historiens, des relations par actes au temps des premiers capétiens, est peu net. La marge de manœuvre de Robert le Pieux est faible. Il coule dans les veines de Hugues Capet un peu de sang carolingien apporté par sa grand-mère paternelle (Béatrice de Vermandois), mais aussi du sang germain par ascendance directe.

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