06/05/2021 • 11 min, Le 4 avril 2021, dans une démarche inédite depuis la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016 en Turquie et des purges qui s’en sont suivies au (...) » Ainsi, le rapprochement turco-russe n’est peut-être qu’une pièce d’un jeu politique plus large, au terme duquel l’Iran, la Turquie et la Russie pourraient constituer un axe politique fort à même d’imposer un règlement concerté de la crise syrienne. Aller au contenu principal. Tout semble en effet indiquer qu’Ankara et Moscou sont prêts à jouer un rôle important dans la réintégration de la République islamique dans le concert des nations. "Vladimir Poutine partage avec Recep Tayyip Erdogan la même vision d'un monde multipolaire, contre l'hégémonie occidentale", rapporte la correspondante de France 3 à Moscou. Ainsi s’instaurait une distance critique entre la Turquie – membre de l’OTAN – et son allié américain, qui rendait possible un rapprochement avec l’ancien ennemi russe. Cette formule, qui (...) L’objectif est clair : il s’agit de construire une route turco-russe du gaz qui consacre tant la prééminence de la Russie comme fournisseur du gaz européen que la place fondamentale de la Turquie comme « hub » énergétique régional. La Turquie et la Russie qui se montraient hostiles l'une à l'autre, se rapprochent à grande vitesse, ce qui est un changement fort. Ainsi, le 9 octobre, jour du début de l'opération, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré compter "sur la Turquie pour agir avec retenue et veiller à ce que les progrès que nous avions réalisés dans la lutte contre l'Etat islamique … Bibliographie : “Le partenariat entre la Russie et la Turquie se renforce dans tous les domaines malgré les efforts de ceux qui s’y opposent”, a déclaré M. Poutine, selon la traduction de ses propos en turc. Flanagan Stephen J., « The Turkey–Russia–Iran Nexus : Eurasian Power Dynamics », The Washington Quarterly, vol. Publié le 09/12/2014 • modifié le 01/03/2018 • Durée de lecture : 7 minutes. On se souvient d’abord de la rencontre des trois chefs d’Etat en juin 2010, à la veille d’un vote des nouvelles sanctions contre l’Iran à l’ONU. dans Analyses de l’actualité, Le temps du dégel entre Ankara et Moscou. La mise en concurrence des deux projets a pesé lourd dans les relations turco-russes. Au lendemain de leur rencontre à Ankara, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine ont été jusqu’à afficher un objectif commun de 100 milliards de dollars de biens échangés d’ici 2020. Cette décision ne doit pas seulement être lue, par excès d’européocentrisme, comme une conséquence des récentes sanctions prises par les Etats occidentaux à l’égard de la Russie. JO 2016 : l'ombre du dopage au-dessus de la natation, Eurozapping : des feux de forêt ravagent le Portugal, Molex : 7 millions d'indemnisations pour les salariés, Recevez l’essentiel de nos JT avec notre newsletter, Covid-19 : les Russes ne se précipitent pas sur le vaccin Spoutnik V, Covid-19 : la Russie s'arrête dix jours face à la pandémie, La Russie sanctionne huit responsables européens, dont le président du Parlement européen, Amaigri et le crâne rasé, Alexeï Navalny comparaît devant la justice. Moyen-Orient. Si un rapprochement entre la Chine et la Turquie a longtemps semblé impossible, les deux États auraient aujourd'hui de nombreux intérêts à coopérer. Rio 2016 : les Français dans une bonne dynamique ? [3] Ainsi, la Turquie et la Russie s’opposèrent ensemble, en 2005, à l’admission des Etats-Unis comme Etat observateur dans l’Organisation pour la Coopération Economique en Mer Noire. La détente des relations turco-russes : une mauvaise nouvelle pour Washington, Bruxelles et les Kurdes syriens Après la crise déclenchée par la destruction d'un avion russe par la Turquie dans le ciel syrien, Moscou et Ankara se rapprochent à la faveur du processus d’Astana sur la Syrie. Depuis cette date, la tendance conjointe des deux pays à s’éloigner de leurs partenaires occidentaux n’a fait que s’accentuer : ils partagent une même aversion aux changements de régime dictés par des impératifs démocratiques (ainsi en Irak en 2003, en Ukraine en 2004 ou au Kirghizistan en 2005), une même crainte face aux tendances séparatistes quelles qu’elles soient, et une même volonté d’exclure les Etats-Unis de la gestion de la Mer Noire [3]. Une réunion, portant sur le rapprochement entre la Turquie, l'Iran et la Russie s'est déroulée, lundi 26 mars, au centre de réflexion américain Brookings, au cours de laquelle les experts en la matière ont discuté des moyens censés empêcher ce rapprochement et ramener Ankara dans le … Nicolas Hautemanière est étudiant en master franco-allemand d’histoire à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et à l’Université d’Heidelberg. Turquie – Russie. Analyses de l’actualité, Par Nicolas Hautemanière Si les journalistes réutilisent à l’envi l’adage stipulant que « les Kurdes n’ont pour seules amis que les montagnes » quand il s’agit d’évoquer la diplomatie du Kurdistan, Ankara dispose aussi maintenant de sa formule journalistique : « la Turquie, du ‘zéro-problème’ au ‘zéro-ami’ » . Et deuxième projet assez important pour les Russes, celui du gazoduc Turkish Stream", poursuit la journaliste. [1] Gazoduc South Stream ? • 1853-1856 : la Guerre de Crimée entre la France, le Royaume-Uni et la Turquie d’un côté et la Russie de l’autre permet de rebattre les cartes dans la région. Il est aujourd’hui bien loin le temps où la Russie acceptait d’accueillir des groupes kurdes proches du PKK, et où la Turquie affichait sa bienveillance à l’égard des diasporas nord-caucasiennes pro-tchétchènes. par Emile Bouvier, Cette analyse, pour pertinente qu’elle soit, ne doit pas faire oublier que la décision des responsables russes a été prise de concert avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans le but d’affermir les liens entre les deux pays. Pour exercer vos droits. Voici comment la réaction de l'Otan à l'offensive turque en Syrie peut se qualifier, alors que le pays de Recep Tayyip Erdogan est un membre important de l'Alliance atlantique. dans Analyses de l’actualité, Les clés du Moyen-Orient est un site d’information sur l’histoire et l’actualité du Moyen-Orient. Turquie/Russie : un rapprochement possible entre ennemis ? Selon la ligne éditoriale du site : « Comment l’histoire explique l’actualité », les évènements actuels du Moyen-Orient sont ainsi replacés et analysés dans leur contexte historique. Un contrat estimé à 20 milliards de dollars. Une déclaration du vice-ministre iranien des Affaires étrangères Amir Abdollahian, datée du 25 novembre 2014, semble aller dans ce sens. La réalisation du gazoduc Blue Stream, en 2003, a ainsi été accompagnée d’une politique d’intensification des échanges commerciaux, au terme de laquelle la Russie est devenue le premier partenaire commercial de la Turquie. Chaque matin à 7h30, recevez l'actu du jour dans votre boîte mail. Le 1er décembre 2014 s’est conclue, à Ankara, une série d’accords bilatéraux qui pourrait avoir des conséquences de long terme sur la géopolitique du Moyen-Orient : Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine ont acté de l’abandon du projet de gazoduc russo-européen dit South Stream et de sa substitution par un nouveau pipeline russo-turc. “Il s’agit désormais”, estime Anatoli Axionov, le conseiller de la direction de Rosoboronexport, exportateur d’armes russe, “d’une orientation prioritaire pour Ankara”. dans Analyses de l’actualité, Il traduit néanmoins une volonté politique d’intégration bien réelle, dont profitent tant les entreprises turques comme Enka, Alarka, Anadolu que la compagnie gazière russe Gazprom, principale exploitante du gazoduc Blue Stream. le 5 décembre 2014. Leur rapprochement est inévitable suite à la montée de la tension au Proche-Orient et au refroidissement des relations entre la Turquie et les États-Unis.

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